| | | calme, oubli et rencontre |  |
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|  Sujet: calme, oubli et rencontre  Sam 28 Mar 2009 - 20:35 | |
| Je commençais à m’inquiéter. Je m’étais endormi au XIX ° siècle au tout début de l’industrialisation, de la nationalisation en Europe et de l’émergence de tous les arts. Pour finalement me réveiller entouré de tout plein de gadgets qui fonctionnent à l’électricité, d’une institution pourrie et d’un oubli complet des arts et de la philosophie. Forte heureusement les bibliothèques existaient toujours me permettant d’accéder aux informations dont j’avais besoin. Et puis il m’avait fallu pas mal de temps avant de me faire à l’idée que la société mondiale était complètement une société de consommation et industrialisée. Les USA étaient finalement devenus les véritables maîtres de l’économie mondiale. Tout avait changé en si peu de temps, les hommes avaient réussit à se hisser dans l’espace, le train à vapeur avait été remplacé par des TGV dont le fonctionnement m’échappait complètement. Seul une seule chose n’avait pas changé, cela pouvait paraître étrange mais c’était bel et bien le cas. Et bizarrement cela me rassurait.
La France m’avait énervé et je décidais de revenir faire face aux vieux démons de mon passé, ou plutôt d’échapper à certains d’entre eux. Je pris donc pour la première fois de ma vie le TGV et l’avion pour arriver à destination, mon pays natal, le Japon. Je me doutais bien que tout aurait changé mais je ne m’étais pas empêché de retourner devant l’ancienne battisse où j’avais passé mon enfance. A la place de la maison et de la prairie, des buldings et du bitume. Mais étrangement cela ne me fit rien. Peut être que l’oubli était le salut que j’espérais de tout mon être. Ma propre existence avait finit dans l’oubli. Je ne suis plus qu’un vestige du passé. Une sorte de vieux manuscrit hérétique oublier dans un coin, mais qui compte bien revenir petit à petit dans les mémoires. En gros j’attends mon heure pour sortir de la poussière et l’obscurité. Moi l’enfant du tabou, celui qui devrait être mort depuis des siècles et qui n’ai nullement besoin de sang humain pour survivre. Et pour cela j’étais revenu dans ce monde où la croyance des vampires et autres créatures avaient disparu sous mon véritable nom, Heise Khiel. Maintenant il suffisait d’attendre.
En traînant dans les bas font et en laissant mes oreilles par-ci par-là j’avais apprit l’existence d’une école ou vampires et humains coexistaient. Cela avait titillé ma curiosité et j’étais finalement venu dans cette ville. A présent je traîne dans les rayons de la bibliothèque cherchant de vieux ouvrages qui laissaient hélas place à de la science-fiction, de la fiction, de l’horreur, des policiers et autres…. Je poussa un soupir de soulagement en découvrant une très vielle édition des Fleurs du mal de Charles Baudelaire. Finalement cet auteur avait réussi à percer dans le milieu très fermé du Japon. J’avais toujours beaucoup aimé son style d’écriture. Je me sentais moins seul dans ma peine. Je me dirigea donc vers l’espace lecture regardant à peine les humains qui lisaient en plein milieu des rayons. Ils ne connaissaient pas leur chance. Leur vie pouvait très bien finir ici même, deux jours après ou encore bien des années plus tard. Elle était également faite de surprise, de joies et de tristesse. Contrairement à la vie de vampire qui était infinie et d’une monotonie mortelle, celle-ci m’attirait. Mais je ne pouvais tout simplement pas changer ma nature cela m’était tout bonnement impossible. Né semi-vampire, j’avais hérité de leur immortalité et de leur faiblesse contre les armes anti-vampires bien que je tienne plus longtemps face à elles grâce au sang humain qui coulait dans mes veines. Le même sang me faisait passer pour un être 90 pour 100 ordinaire. Les 10 pour 100 restants incluant la beauté et l’attirance, certes faible chez moi par rapport à mes congénères, que les humains éprouvaient pour les êtres de la nuit. Moi-même je faisais tout mon possible pour vivre comme un humain et dormais la nuit. Cependant je ne pouvais le faire de deux heures tous les trois jours.
J’arrivais enfin à la zone de lecture un endroit me plus tout de suite et je m’y installa. Un peu à l’écart des autres, une table et des chaises se trouvaient dans une zone ou le clair-obscure jouait magnifiquement. On pouvait donc y aller même si on était 100 pour 100 vampire et alors pas trop brancher lumière. |
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| | Sujet: Re: calme, oubli et rencontre Sam 28 Mar 2009 - 21:48 | |
| Il faisait jour et pourtant Sara décida d’aller en ville. Elle ne trouvait pas le sommeil, évidement elle était vampire et elle n’allait pas dormir la nuit. Elle avait été habitué à dormir le jour depuis sa tendre enfance et depuis elle n’arrive pas à s’habituer à dormir la nuit. Aujourd’hui, elle ne trouvait pas trop le sommeil et quand elle ne trouve pas le sommeil elle doit obligatoirement trouver quelques chose à faire sinon elle fait une crise. Ennui, elle détestait de mot et le rayait même de son vocabulaire. Maintenant elle était dehors, à l’extérieur de l’académie. Il faisait jour et il y avait quelques rayons de soleil, cela ne la dérangeait pas beaucoup mais le soleil chauffait beaucoup pour elle. Elle était vêtue d’une longue robe noir, des bretelles fines, une leggings blanc, le tout accompagné par de petite sandales noir à fin talon qui résonnait tout de même. Ses cheveux couleur rose étaient relâchés et lui allaient toujours jusqu’aux fesses, sa mèche qui cachait son œil gauche était placé à l’arrière. C’est cheveux n’étaient pas attachés mais il y avait quand même un serre tête blanc dans ses cheveux pour faire joli. Toujours accompagnée par son collier, elle le portait autour du cou d’un air normale, c’est quand même rare de voir quelqu’un avec un collier aussi épais…
Maintenant qu’elle fut vraiment dans la ville, elle commença à faire du lèche vitrine, elle regardait les petites choses qu’il lui plaisait. Elle souriait à la vue de différents magasins, qui cachaient de magnifique petits objets ou encore de la nourriture. Sara s’arrêtait surtout devant la boulangerie, il y avait beaucoup de pâtisseries qui avait l’air appétissante, mais elle n’avait pas d’argent. Puis elle continua sa promenade dans la joie et la bonne humeur, elle avait un sourire jusqu’aux oreilles, elle était heureuse de pouvoir sortir comme cela et visiter la ville. Mais elle retira le sourire qu’elle avait sur ses lèvres rose, le soleil commençait à devenir trop lourd pour elle. Sara décida donc d’aller dans un coin sombre mais où il ne règne pas l’ennui, elle vit l’enseigne d’une bibliothèque et en profita pour y aller…
Une fois en face elle poussa la porte et entra à l’intérieur. Déjà le soleil ce faisait plus rare ce qui la soulagea. Elle balaya l’endroit du regard, il y avait du monde, les humains aimaient vraiment lire. Pour Sara la lecture était un passe temps, elle n’en raffolait pas mais dés qu’elle accrochait sur un livre elle était obligée de le finir. Elle alla plutôt dans le rayon « livre fantastique » des histoires avec de la magie c’Est-ce qu’elle préférait par-dessus tout. Elle commença à suivre avec son doigt les titres des livres, elle en reconnaissait quelques un mais elle préférait en prendre un nouveau. Une fois qu’elle tomba sur le livre qui lui tapa l’œil, elle le prit entre ses bras et chercha un place où lire. Il y avait de la place un peu partout mais le problème c’est qu’il y avait beaucoup trop de soleil pour Sara. Elle parcouru la bibliothèque juste pour voir s’il n’y avait pas une table dans l’ombre ou quelque chose comme cela. Sara part sourire à la vue de cette table qu’elle cherchait mais il y avait déjà quelqu’un. Elle ce demanda donc si elle pouvait s’assoir aussi autour de cette table…Une seule solution, demander à la personne. Elle avança d’un pas déterminé vers l’endroit. Une fois arrivé, elle regarda la personne et dit d’une voix douce et timide, en baissant parfois le regard, ayant peur de croiser celui de l’occupant de la table et sa timitidé lui fit serrer parfois le livre qu'elle tenait entre ses mains…
- Euh…Bonjour…Excusez moi de vous déranger…Mais, il n’y a plus beaucoup de place et je préfère les endroits sombre…Est-ce que…Je peux m’assoir ici ?… |
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| | Sujet: Re: calme, oubli et rencontre Dim 29 Mar 2009 - 14:47 | |
| J’étais plongé dans la lecture du recueil de poème. Je venais à peine de le commencer. Je n’en étais qu’à la première partie Spleen et idéal poème XXX ‘De profundis clamavi’, j’avais beau le connaître par cœur je ne pouvais tout simplement pas regarder ses écrits de manière détachée. Ils me renvoyaient le reflet de mon cœur déchiré par la perte de mon aimée des siècles plus au paravent. Des pas fermes et décidés s’approchaient dans ma direction et je zyeuta alors pour voir de qui il s’agissait. Une jeune fille de 17 ans portant une longue robe noire avec des bretelles fines, qui la mettait en valeur, de petites sandales noires à fin talon qui sciait à la perfection avec la robe. Pour contraster avec la couleur sombre de ses habits la jeune fille aux cheveux roses relâchés qui lui arrivaient jusqu’aux fesses, avait également un serre tête et un….. truc…… blanc. Je retourna alors à mon livre. Quelques minutes plus tard l’adolescente lui parla d’une voix douce et surtout timide ce qui produisit un sourie amusé que je ne pus refouler sur mon visage plus ou moins androgyne.
-Euh…Bonjour…excusez-moi de vous déranger…..Mais, il n’y a plus beaucoup de place et je préfère les endroits sombres…. Est-ce que… Je peux m’assoire ici ?
Je leva les yeux de mon livre fit un signe comme quoi cela ne me dérangeait pas et regarda la demoiselle qui venait de m’interpeller. De nombreuses places étaient disponibles à la lumière du soleil, mais bon cela n’empêchait pas les gens de préférer la fraîcheur de l’obscurité à la chaleur du soleil. Ce pendant quelque chose clochait chez elle et il ne me fallut pas longtemps pour découvrir ce que c’était. Devant moi la peau de la jeune fille était parsemée de minuscules plaques de brûlures invisibles pour un humain ordinaire. Il s’agissait donc d’un vampire, et le plus drôle dans tout cela c’est que je m’en fichais éperdument. C’est alors que je remarqua une chose qui contrastait avec l’ensemble léger de sa tenue, un épais collier s’imposait sur son coup fin et délicat. Elle serrait de temps en temps le livre qu’elle tenait contre elle et baissait les yeux pour ne pas croiser mon regard, nerveuse sans plus.
-Je ne vois aucun problème. La bibliothèque est un lieu public tout le monde peut s’installer ou bon lui semble.
Je parlais très lentement cherchant mes mots. Cela faisait trop longtemps que je n’avais pas reparlé ma langue natale et pis encore, je parlais encore comme à l’époque de l’air Edo. Je faisais alors très attention à chaque syllabe qui sortait de mes lèvres. Quelque chose dans cette situation me faisait rire intérieurement. L ‘adolescente et moi nous nous vouvoyons par politesse mais j’avais remarqué que déjà tous las adolescents se tutoyaient d’office sans se connaître. Or j’avais l’apparence d’un gosse de 18, 19 ans voir de 21 ans à tout casser. L’adolescente avait-elle déjà remarqué ma différence ? Je ne le pensais pas, puisque la majorité de ma physionomie était humaine, mon corps dégageait de la chaleur, je n’avais en rien besoin de boire de sang et ne portais donc pas l’odeur caractéristique de ‘mon’ espèce.
Nous reprîmes tous deux la lecture de nos livres lorsque n’y tenant plus je lui posa la question qui me trottait ans la tête depuis un moment.
-Insomnie ? |
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| | Sujet: Re: calme, oubli et rencontre Dim 29 Mar 2009 - 22:19 | |
| La question de Sara avait été idiote. C’est vrai qu’une bibliothèque était un lieu public et que là où il y avait de la place on pouvait y aller pour lire. Sara était quelqu’un d’honnête, elle préférait demander plutôt que de s’installer sans un regard vers la personne qui occupait la table. Mais cette réponse de la part du jeune homme l’obligea à rougir et pas qu’un peu. De grande rougeur avoir prit place sur ses joues pâles. Nerveuse, oui, elle l’était surtout en face des personnes qu’elle ne connaissait pas et aux personnes auxquelles elle parlait en première. Elle sera son livre d’un seul coup et sans dire un mot elle préféra prendre place autour de la table...
Une fois assise confortablement sur sa chaise, elle posa son livre sur la table et l’ouvrit pour commencer à le lire. Elle posa une regard à la personne, elle croyait qu’il était vampire et ne ce doutait vraiment de rien. Elle n’était pas naïve pour rien, pour elle le jeune homme en face d’elle était une être faible, mais il était beau, on dit que les vampires avaient une grande beauté mais pour Sara il y avait aussi des humains qui avait une grande beauté. Sara fut obligé de quitter son livre des yeux et regarda la personne dans les yeux. Insomnie ? Pourquoi lui demandait-il cela. Elle commença à paniquer, peut-être ce trompait-elle mais lui il devait ce douter de quelques chose…
- Je…Non…Pourquoi cette question ?
Elle baissa la tête, faisant en sorte que ses cheveux cachent son visage. Elle était gênée de cette question et ne voulait pas croire qu’il avait deviné qu’elle était un vampire. Elle ce demandait surtout comment c’était possible qu’il puisse deviner. Elle passe ses mains sous la table et serre nerveusement sa robe contre ses jambes. Sara savait que si elle cherchait à mentir, elle serait découverte. Depuis son enfance elle n’a jamais su mentir, à chaque fois elle dévoile plutôt ce qu’elle devrait cacher. Elle attendit la réponse du jeune homme mais elle avait peur qu’il lui dise qu’il savait qu’elle était un vampire. Elle était beaucoup plus que paniquée intérieurement, elle tremblait légèrement mais qui ne ce voyait pas, trop crispée. Elle qui voulait passer une bonne journée, elle allait peut être devoir aller ce cacher…
Sara leva doucement ses yeux vers la personne mais quand elle croisa son regard elle le détourna immédiatement. Bien sur s’il disait beaucoup trop de chose sur elle et sur sa race de vampire elle devrait tout de suite s’en aller. Normalement des vampires ce reconnaissent entre eux mais ici Sara n’arrivait pas à voir si il était vampire, il était plutôt humain enfaite mais on dit toujours de ne pas ce fier aux apparences. Elle avait les lèvres entre-ouverte, ses lèvres tremblaient si elle ce mettait à parler elle ne pourrait certainement rien dire…Elle pouvait dire qu’elle était dans un sacré pétrin… |
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| | Sujet: Re: calme, oubli et rencontre Lun 30 Mar 2009 - 20:38 | |
| La réaction de la gamine me fit rire. En vu de sa réaction, elle n’avait pas comprit que j’étais de son espèce. Du moins en partie. Elle était vraiment nerveuse ou plutôt timide. Je l’observais avec attention sans pour autant être inquisiteur et persistant. Elle avait complètement décroché de son livre mais faisait semblant de le lire contrairement à moi. Au final, je m’adossa confortablement sur mon siège mettant mon visage dans la lumière. L’avantage chez moi était que le soleil ne me faisait absolument rien bien entendu, il y avait de nombreuses contre-parties qui m’ennuyaient fortement.
Elle leva lentement ses yeux vers moi avant de très vite les rabaisser. Je comprenais parfaitement sa réaction, il m’avait fallu environ un demi-siècle pour comprendre et accepter ma nature, puis encore un autre pour réussir à ne plus ressentir de gène lorsqu’on me prenait au dépourvu sur ce sujet. Le silence était pesant, j’avais une sainte horreur qu’on ne me réponde pas ou encore lorsqu’on me mentait qu’on ne me regarde pas dans les yeux. N’y tenant plus je ferma mon livre d’un claquement sec, me pencha sur la table et asséna un coup sur la tête avec la vielle édition. Bien entendu, pas trop fort, d’un parce que je ne voulais pas lui faire mal, de deux parce qu’abîmer un aussi beaucoup livre aurait été sacrilège. Toujours pencher sur elle je décida de mettre à bas les masques. Je savais bien que tous les vampires se connaissent, mais je doutais fortement que ceux de mon époque aient survécu. Je parla donc très bas pour que personne ne nous entende et sans chercher mes mots laissant libre court au dialecte de l’hère Edo qui avait bercé mon enfance.
-Il fut un temps où les jeunes regardaient les anciens dans les yeux lorsqu’ils leurs adressaient la parole. C’était une marque de respect qui je constate s’est perdue au fil des siècles.
Ma réplique semblait faire mouche. Un sourire amical se dessina sur mon visage froid. Depuis le temps où je n’avais pas sourit et rit avec les autres un masque impassible s’était incrusté sur la peau du visage. Cela devait surement faire peur. A vrai dire ce n’était que des suppositions étant donner que je ne pouvais pas me voir. Je lui montra son livre de manière à changer de sujet. Il était claire que cela semblait la déranger. J’espérait toute fois qu’elle commence à parler des vampires. Il fallait que j’en sache plus sur le systême directionnel qui les ‘diciplinait’.
-Ce livre semble interressant vu la façon que tu as de t’y plongé. De quoi traite-t-il ? |
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| | Sujet: Re: calme, oubli et rencontre Mer 1 Avr 2009 - 23:11 | |
| Sara sursauta au claquement que fit le livre du jeune homme. Elle était trop tendue et elle ne s’attendait pas à un tel bruit donc elle ne avait fait un bond de quelques centimètre de sa chaise. Elle leva les yeux et à sa plus grande surprise elle ce reçu le livre sur la tête. Elle plissa les cils avant de relever son regard et de regarder le jeune homme qui tenait son livre contre sa tête. Bien sur elle n’avait pas eu mal mais elle ne s’attendait pas non plus à recevoir un coup, bien qu’elle méritait pire. Alors elle décida de regarder la personne dans les yeux, pour la première fois et de l’écouter attentivement. Alors Sara remarqua à quel point elle avait été impoli, ses parents lui avaient pourtant apprit les bonnes manières. Elle garda ses mains contre ses jambes et baissa la tête ainsi que son regard pour s’excuser. Et après s’être incliné elle ajouta d’une voix douce et elle essaya de la faire moins timide possible…
- Veillez m’excuser…C’est que mon caractère me rend très impoli…
Elle ce releva doucement et en voyant le sourire qui paraissait amicale du jeune homme elle ne pu s’empêcher de sourire en retour. Mais maintenant elle rougissait beaucoup, elle était gênée de la situation mais en quelque sorte cette erreur lui apprend comment parler aux personnes qui sont les ainés. Mais il parait si jeune. Alors Sara comprit tout d’un coup qu’il était de sa race, enfin certainement. Il lui parlait d’une manière…Pas très moderne…Peut être vient-il lui aussi d’une famille de haut rang. Ou bien il a du vivre beaucoup plus longtemps qu’elle. Bref, elle ne savait pas et poser la question était beaucoup trop risqué. Sara avait à peine lu la première ligne de la première page du livre qu’elle avait choisi. Quand il lui montra et qu’il posa sa question, elle ne savait pas vraiment quoi dire. Elle avait lu le résumé mais sans plus, elle savait juste que ca parlait d’elfes. Elle entrouvrit doucement la bouche et répondit poliment à la question du jeune homme en le regardant dans les yeux pour montrer qu’elle avait retenu la leçon…
- C’est un livre qi raconte l’histoire d’un royaume d’elfe mais je n’en sais pas plus vu que je n’ai jamais lu ce livre…Et vous que lisez vous ?
Elle n’allait pas reprendre la lecture de son livre, enfin commencer son livre alors qu’il lui parlait, c’était quelque chose d’encore impoli. Elle garda donc son regard rivé sur celui du jeune homme, qui ne devait plus être aussi jeune qu’il le paraissait. Sara avait toujours un air timide mais si il lui parlait, elle devait répondre. Et puis, pourquoi ne continuerai t’elle pas la conversation, cette personne avait l’air sympathique, il fallait peut être juste la connaitre. Sara aimait cela, apprendre à connaitre les personnes, pour elle c’était…comment dire…un passe temps. Elle aimait retenir les goûts de chacun, partager leur centre d’intérêt, etc. Elle était un peu curieuse envers les personnes, même un peu trop, cette curiosité l’améne souvent à ce mêler de ce qui ne la regarde pas et c’Est-ce qui la rend encore plus timide. Bref, elle attendait la réponse du jeune homme…Et elle remarqua qu’il n’avait pas commencé par le début…Les présentations… |
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| | Sujet: Re: calme, oubli et rencontre Jeu 2 Avr 2009 - 22:04 | |
| Elle avait l’air d’une enfant à ne pas auser lever les yeux vers moi. Cela me rappela ma façon de réagir lorsque ma mère me grondait quand j’étais petit.
-Veillez m’excusez… c’est que mon caractère me rend très impolie….
- Excuse acceptée. Tu peux respirer à présent.
Elle releva lentement la tête et lui rendit son sourire. Elle avait de magnifiques yeux émeraudes et rougissait comme pas possible. C’était drôle la vie. Il avait l’impression que cette enfant avait été brisée durant son existence. Un beau physique et un caractère qui n’était pas exécrable. La fille n’était pas imbue de sa personne, elle était plutôt timide voir trop à moi goût. Par contre il semble qu’elle ait reçut une éducation de haut rang, puisqu’elle ne me fit pas répéter le léger reproche que je lui avais gentiment fait. Certes je le lui avais dit d’une manière un peu…. Rude….. mais qui pour moi était …….banale. Ayant vécu très longtemps, j’avais finit par développer et aiguiser une manière séche et froide pour m’adresser aux autres tandis que ma rancoeur voir même haine envers les vampires et ma crainte des hommes. Cependant j ‘étais parfaitement conscient que tous les individus n’étaient pas soit bon soit mauvais et que les notions du bien et du mal divergeaient selon la façon d’on on regardait les choses.
La jeune fille semblait songeuse et peser le pour et le contre comme si une question lui démangeait les lèvres. Elle lui répondit alors.
-C’est un livre qui raconte l’histoire d’un royaume d’elfes mais je n’en sais pas plus vu que je n’ai pas lu le livre….. Et vous que lisez-vous ?
J’aimais bien cette gamine, elle avait du répondant ou alors ce n’était pas fait expret. Le ‘je n’en sais pas plus vu que je n’ai pas lu le livre’ pouvait très bien dissimuler un reproche qui d’ailleur était tout à son honneur puisque la personne qui l’avait arrêté dans son roman n’était autre que moi-même. En tout cas elle avait l’air sympatique.
-Il s’agit d’un recueil de poèmes. L’auteur de Charles Baudelaire un grand écrivain français de son temps, je suis assez surpris de voir ses œuvres ici au japon. Contrairement à toi je lis dans un style beaucoup plus classique. Je n’arrive pas à comprendre l’intérêt que l’on porte à ce genre……. quelque chose.
J’avais reprit ma façon lente et posée de narration avec le japonais actuel. Je devais m’entrainer à parler de cette manière si je ne voulais pas me faire chopper par les hunters.
-Alors Tu ne m’as pas répondu, et je ne t’oblige à rien. Es-tu prise d’insomnie ou alors est-ce une de tes lubies ? |
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| | Sujet: Re: calme, oubli et rencontre Mer 15 Avr 2009 - 16:17 | |
| Maintenant Sara répondait normalement au jeune homme. Elle pouvait rougir encore à n’importe qu’elle moment mais elle répondait aux questions du vampire avec sa voix douce et son regard fixé dans le sien. C’est vrai qu’il avait un style de lecture très différent. Sara devait l’admettre, elle ne lisait presque jamais de poésie, de recueils et tout ce qui y touche donc elle ne savait pas qui était Charles Baudelaire. Surtout si cela était français. Sara écouta tout de même ce que disait le jeune homme. L’intérêt des livres fantastique ? Et bien, ils permettent de rêver et de montrer le monde sous un autre angle en imaginant des créatures qui aurait peut être existés. Mais les vampires sont aussi des créatures légendaire et ils sont sensé avoir disparut. Pourtant la race à laquelle appartenait Sara existait encore et n’était pas prête de disparaitre. C’est-ce qu’elle pensait en tout cas…
Sara ne répondit rien, elle attendit que le jeune homme reprenait la parole. Quand il le fit, il demanda une nouvelle fois si Sara faisait des insomnies ou alors si c’était une lubie. Sara le fixait toujours et avec un long sourire elle lui répondit…
- Plutôt insomnie, le sommeil ne vient pas…Et vous que faites vous ici ?
Elle avait posé cette question sans réfléchir. Il demandait quelques chose, elle avait le droit d’en demander autant. Sous ses airs timide elle était tout de même curieuse et elle ne pouvait pas s’empêcher de savoir sur les autres. Mais elle savait que quand on ne répondait pas, sa voulait dire qu’on ne voulait rien lui dire alors elle n’insister pas…Enfin, presque, elle espionnait à la place. Et oui, Sara n’est pas toujours ce qu’on pourrait croire qu’elle est. Ah! Oui, les présentations. Elle décida donc de ce présenter en première. Avec élégance et avec une voix encore plus douce elle ce présenta doucement…
- Au faite! Je me nomme Sara Mizuro et vous ? |
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| | Sujet: Re: calme, oubli et rencontre Mer 15 Avr 2009 - 19:20 | |
| j'attendais la réponse avec interête. J'ignorais pourquoi mais il fallait que je sache.
- Plutôt insomnie, le sommeil ne vient pas…Et vous que faites vous ici ?
Et voila. Il fallait bien que ça me tombe dessus tôt ou tard de toute façon. Je fronça des sourcils et regarda avec une certaine colère mélée d'iritation la jeune fille. Elle n'avait pourtant rien fait et je le savait. cependant comment allais-je expliquer ce pourquoi je vivais comme un humain sans craindre le soleil? En pesant le pour et le contre, j'observais avec attention la petite vampire. Malgré sa timidité maladive, ses émeraudes pétillaient de malice. Je poussa un soupir avant de reprendre la parole.
" On va dire que je suis entrain de chercher des repères dans ce bas-monde. Ce qui m'oblige à chercher assez souvant dans une bibliothèque....Et puis entre nous, la bibliothèque est un des seul sedroits encore calme des environ ou le soleil ne tappe pas trop fort."
A présent je tappotais du doigt sur la couverture l'air encore plus renfrogné que d'abitude. J'avais éviter de dire ma véritable nature de semi-vampire, mais d'ici combien de temps le découvrirait -on? Il étais vrai que si j'étais revenu en pleine lumière c'était pour me venger du meurtre de mes parents. Mais c'était trop tôt pour clamer haut et fort le retour de l'abomination de j'étais aux yeux des vampires, je n'étais pas encore prèt.
- Au faite! Je me nomme Sara Mizuro et vous ?
J'avais décidément reçu une éducation beaucoup trop exemplaire et indélébile. Je me leva et fit un baise main, genoux à terre puisqu'elle était toujours assise, à ma camarade.
"Enchanté de te connaitre Sara. mon nom est Khiel.......Khiel Heise. Ravi de faire ta connaissance. Préfères-tu que je te tutoie ou te vouvoie? Tu ne te sentiras pas seule dans les formules de politesse."
J'avais marqué un temps d'arret en commençant par mon nom de famille. je voulait absolument voir si le nom humain, que j'avais hérité de l'union entre deux êtres complètement différents avait disparu dans l'espèce vampirique. Ou du moins sa signification puisque mon nom provenait de mon père, humain et fier de l'être.
Il était vrai de mon nom était assez connu grace aux histoire entre les anges et les démons, ou alors la religion. J'avais lu certains livres qui ne m'avait guère fait rire à cause de l'histoire et de l'association à mon nom. Mais je préférais largement cela à la vérité malgré tout. |
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