Une entrée normale ?

Len s'était levé, comme pratiquement tous les jours, vers les neuf heures du soir. Il n'est pas vraiment un lève-tôt. Depuis déjà 6 ans, il vivait avec ses deux frères ainés, Dacre et Mach dans un petit manoir en bordure de la ville. Len n'a jamais connu sa mère et sa belle-mère, on lui a interdit de l'approcher. Il vit loin de son père et de sa petite soeur Ema, les raisons il les connait et il les accepte comme il peut.
Descendant jusqu'à l'énorme salle à manger du manoir, Len regardait pour la dernière fois les quelques tableaux de ses ancêtres, il était vêtue d'un simple pyjama bleu nuit et avait le regard vague : il avait faim, comme souvent.
Il arriva devant l'immense table en bois de hêtre, face à une chaise était posé un verre d'eau et deux cachets. Len les regarda quelques instants puis balaya le verre et les cachets, répandant l'eau sur le tapis. On ne pouvait savoir si il était en colère ou s'il avait juste pas fait exprès. Il restait immobile, fixant l'eau qui se répandait quand la porte de la cuisine s'ouvrit laissant apparaitre un serviteur, qui armé d'un chiffon, s'empressa d'éponger l'eau. C'est à ce moment là que Len bougea, il se plaça derrière l'homme et sortit ses crocs, il avait faim et le cou bien visible du jeune homme était appétissant. Len attrape le serviteur par les épaules et léchant la peau du cou, ouvrit sa bouche pour le mordre ... mais fut arrêté par deux doigts aux ongles pointus enfoncé dans sa gorge.

- On ne va pas changer de serviteur tous les jours, bon dieu !

Apeuré, le serviteur ayant fini son ménage réintégra vite la cuisine, le nouveau venu redressant le buste de Len, le tenant par le cou. Len ne bronchait pas, on aurait même pu dire que cela faisait parti de son quotidien. Il avait l'habitude d'être attrapé ainsi et c'était toujours le même, Mach, qui était plus brutal que son jumeau qui s'occupait de remettre en place Len. C'est à ce moment là d'ailleurs que la copie du premier jumeau arriva, sans un regard pour ses frères, il prit un autre verre, le remplit d'eau et s'approcha de Len et Mach, tout en sortant deux autres comprimés qu'il mit dans le verre. Le tout prit une couleur rouge sang, qu'il tendit à Len :

- Bois.

Len regarda le verre puis son frère Dacre. Comme toujours il ne dit rien et ne fit rien. Soupirant au même moment, Mach serra plus fort le cou de son frère et l'obligea à ouvrir la bouche tandis que Dacre versait le contenu du verre dans son estomac, refermant la bouche de Len, Mach maintenant sa poigne le temps que Len avale. Puis il lâcha son frère qui tomba au sol, une mine de dégout sur le visage, une des quelques expressions qu'il affichait parfois. Les jumeaux quittèrent la salle, refermant la porte derrière eux, Len resta au sol. Depuis que ses frères l'avaient inscris dans cette académie, il le nourrissait avec du sang artificiel horrible, pour vaincre sa dépendance au sang humain comme disait Dacre. Il n'avait jamais voulu y aller et ses frères auraient bien voulu ne pas l'y envoyer non plus, c'est pour ça qu'il se fait dur avec lui, c'était de sa faute, depuis c'est 8 ans, il n'apporte que des ennuis à ses frères. Les hunters les avaient déjà prévenu, de garder un oeil sur Len mais ce dernier n'écoutait jamais et à la suite d'une altercation avec un humain où Len en était sorti le genoux en bouilli, les hunters lui avait donné deux choix : la mort ou l'intégration d'un académie spéciale. Bien sûr, Dacre et mach avaient choisi d'inscrire leur frère à l'Académie Cross.
Une tête passa par l'entre-baillement de la porte, celle de mach :

- Va t'habiller, on pars dans quelques minutes.

Il referma la porte, len se releva et sortit de la pièce par la même porte, remontant dans sa chambre mettre l'uniforme de sa nouvelle école.

Dans la voiture, le silence était de mise. La voiture roulait silencieusement vers l'académie. Les trois frères étaient assis à l'arrière, Len était assis dans son coin, regardant le paysage pendant que dacre passait de la crème sur le cou de son frère, il avait brulé au soleil et il n'avait pas eu le temps de se mettre de la crème pour apaiser. Les jumeaux sont mannequins pour une agence en ville, ce qui les obliges à travailler de jour et parfois ils doivent se confronter au soleil.
La voiture arriva enfin devant la lourde porte de l'académie Cross, les garçons en descendirent, Len resta stoique face à l'immensité de l'école. Ses frères entrèrent mais le petit dernier ne bougea pas, Mach dut une nouvelle fois aller cherche son petit frère et le poussa. Ils traversèrent les jardins, puis rejoignirent le bâtiment principal. Une fois entré, ils atterrirent dans un vaste hall où Dacre partit voir le bureau du directeur pour finaliser l'inscription tandis que Mach resté avec Len.

Je venais de traverser tout le Japon à la recherche de cette académie Cross. J'étais complètement cachée sous ma grande cape noire ne laissant aucun rayon de ce foutu soleil me brûler la peau. Au cour de mon voyage seule, je m'étais gravement brûlée au dos pendant un combat contre une meute de loups affamés dans la montagne? Ils m'avaient arraché mes vêtements en plein jour alors que j'étais juste en trin de me réveiller de mon repos dans une grotte des alpes en m'aspergeant de l'eau près d'une rivière gelée. Mais après une demi heure de combat sanglant je parvint à tous les tuer et à en faire mon déjeuner. Bref je cherchais dans tout le vaste Japon où pouvait cet école! Je demanda au passant sans jamais me montrer. Certains prirent peur croyant que je leur voulais du mal et d'autre me disait qu'elle devait être encore à une centaine de kilomètres! J'avais mal au jambes! Cela faisait un moi que je n'avais pas dormi et une semaine sans manger!J'étais vraiment faible! Je ne tenais presque plus sur mes jambes. Je pris une grande respiration puis me mis en route vers la direction donnée. Je n'avais plus un sous en poche pour me payer quelque chose. Pas un rat, pas une bête à mordre rien! Et après deux jours très éprouvant j'arrivais enfin devant un superbe portail rouge inscrit "Académie Cross". Je soupira un grand coups pour exprimer ma joie. Puis le poussa avec grande difficulté faute de force. Cela faisait 12 années! 12 ans de marche pénible et éprouvante! Je m'étonnais même d'avoir réussi à avoir passée encore en vie de cette marche spirituelle. Mais cela c'est aussi grâce aux enseignement de mon maître d'art martiaux. Bref j'entrais dans un immense hall où je distinguais à peine deux hommes debout, l'un avait des bagages. Mais moi avec mes lourdes valises et ma malle d'arme que je traînais à bout de bras complètement épuisée , je m'effondres à terre en laissant un souffle sortir de mes lèvres et tomba dans un grand fraca. Mes forces m'avaient lâchés. Je ne pus tenir debout une minute de plus. Ma peau était plus blanche que jamais et mes lèvres devenaient violette presque sans couleur qui témoignait de mon état et de mon manque de sang et d'alimentation.

Cela ne faisait que quelques minutes que Dacre était parti à la rencontre du Directeur de l'Académie. Seul avec Mach, Len comtemplait l'immense plafond du hall richement décoré, une grande fresque y était peinte, elle représentait une scène de la Bible; Len n'arrivait à en comprendre la signification, des anges qui volent vers le centre où se tient un homme, sûrement celui que les humains nomment "Dieu".Pathétique. C'était le mot qui venait à l'esprit de notre jeune ami : pathétique. Croire en quelque chose qui n'existe pas, c'est bien un truc d'humain ça.
Len était dans une comtemplation la plus totale sous l'oeil aguéri de son frère car on ne sait jamais, Len pourrait très bien lui faussait compagnie. C'est un bruit sourd qui sortit les deux frères de leurs occupations actuelles. L'immense porte qu'ils avaient passés quelques instants avant venait de s'ouvrir pour laisser tomber le corps d'une femme, sans doute un vampire vu l'heure. Ni Len ni Mach ne bougèrent, il regardaient juste le corps inerte se demandant si elle était morte ou non. C'est Len qui pris la parole, s'adressant à son frère sur un ton plein de reproches et d'assurance :

- C'est comme ça que Dacre et toi voulaient que je finisse ?! En manque totale de sang, incapable de bouger et parler, une mort lente pour tous les ennuis que je vous ai causé, c'est ça ?

C'était bien une des rares fois où Len ouvrait la bouche pour autre chose que manger. D'habitude, il ne disait rien, regardait juste de travers les gens mais cette fois-ci c'était différent. Il n'avait pas envie de finir comme cette femme, qui trainait toujours sur le sol, souffrant d'un manque de sang important. Et ces horribles cachets que ses frères lui faisaient avaler depuis quelques temps ne changerait rien au fait qu'il a besoin de sang humain pour survivre.
Pour toute réponse de la part de son frère, c'est une gifle qui s'abattit sur son visage, résonant dans l'immense hall silencieux, qu'il reçut. Len avait la joue rouge, très rouge, un filet de sang s'échappait de l'égratignure que son frère lui avait fait avec sa main. Sa peau pâle tachée, se réflètait grâce aux rayons de lune qui passait par la fenêtre. La tête légèrement tournée, Len ne bougeait pas, son regard vide se perdant dans les profondeurs de la nuit. Une gifle de moins ou de plus, cela n'avait plus aucune importance pour lui.

- Tais toi. Tout le monde n'est pas dépendant du sang comme toi Len. Et c'est ça ou la mort imminente par les Hunters. Je ne crois pas que cela plairait à Ema de savoir que son cher Len est mort.

La phrase de Mach résonna jusqu'au coeur de Len, lui faisan retrouver un regard presque rempli de sentiments. Ema. Sa mort l'achéverai, et lui, il ne pourra supporter de causer les lames de sa tendre petite soeur. Elle est la seule à savoir aussi bien lire en lui, à savoir quoi lui dire et à savoir faire naitre un sourire sur son visage. Il ne pouvait pas l'abandonner.
Len porta sa main gelée à sa joue rouge et essuya le sang qui coulait d'un doigt, la plaie se refermait déjà, le portant à a bouche. le dernier sang qu'il goutera sera sans doute le sien. Len se retourna vers son frère qui s'était assis, la tête entre les mains, Mach avait les yeux fermés. La fatigue se lisait sur son visage, il venait de travailler une journée entière et le boulot de mannequin n'avait rien de facile. Relevant la tête vers son frère, le regard las, Mach ajouta :

- Va aider cette femme et ne la mord pas.

Len ne broncha pas. Il continuait de regarder son frère comme s'il n'avait rien dit. C'était entré par une oreille pour ressortir aussitôt par l'autre. Le regard de Mach se fit insistant mais Len ne bougeait toujours pas, il restait stoique, ce n'était pas dans son habitude d'aider les autres et ce n'est pas parce qu'il intégrait l'Académie Cross que cela allait changer. Mach souffla bruyamment et se leva, un regard hargneux envers son frère, il ne pouvait jamais compter sur lui. Irrécupérable, c'était bien le mot pour qualifier Len.
C'est donc Mach qui se leva et s'approcha de la femme gisant à terre. La retournant pour la mettre sur le ventre, Mach put percevoir l'état dans lequel cette pauvre femme était. Il lui fallait du sang et au plus vite, c'est donc sans aucune hésitation et sans sourciller que Mach se mordit la main, la tournant ensuite de façon à ce que son sang tombe directement dans la bouche de la demoiselle. Len observait la scène d'un peu plus loin, l'odeur du sang de son frère se propageant dans la pièce. Oubliant ses raisons de tout à l'heure, l'envie de sang de Len se retrouvait au maximum, sa respiration saccadé en témoignait. Il avait dû mal à ce contrôlait et malgré un regard plus que convaincant de la part de Mach qu'il n'avait pas interêt à s'approcher, Len fit un pas en avant.
Tout de suite arrêté par le bras de Dacre et celui d'un autre homme sentant l'humain. Len se stoppa mais le mécontentement se lisait sur son visage. L'humain prit la parole mais Len poussa furieusement les bras devant lui, l'envie de sang lui faisant perdre la raison. Une scène que Dacre connaissait par coeur. N'interrompant en rien l'humain, qui était sans doute le directeur de l'académie, Dacre plaqua méchamment son frère au mur, l'encastrant presque, puis le relâcha celui-ci tombant à terre. L'humain put continuer :

- C'est très gentil à vous Monsieur Stoker de donner votre sang à cette pauvre vampire mais cela pourrait rameter tous les vampires de mon académie, je vous demanderai donc de faire plus attention la prochaine fois ! -^^-

Mach hocha la tête, se relevant. La femme à qui il venait de faire don de son sang se relevait péniblement. Len regardant la scène, adossé au mur auquel son frère l'avait plaqué, il n'avait pas envie de se relever.

Après m'être effondrée à terre, sur ce carrelage frai, je ne vis plus rien juste du noir, le néant. Mais j'entendais que autour de moi ça se disputait. Puis d'un coup je sentis une douce odeur de sang me caresser les narines. Je sentis un petit ruisseau de sang de vampire me couler sur les lèvres et atterrir dans ma bouche. Je sentis mes forces me revenir petit à petit, j'ouvris doucement les yeux puis je sentis quelqu'un m'aider à me relever. Ma tête arrêtait peu à peu de me tourné et mes forces étaient toutes revenue. Ce sang était assez délicieux je dois dire et j'en avais envie de d'autre mais il faut vraiment que je me contrôle. Je regarda autour de moi et vis trois vampire assez beau gosse et un humain, ça doit être le directeur. Bref je regarda tout ce monde en voyant un des trois vampires contre un mur. Je leur fis à tous en me courbant pour les remercier:

-"Merci de m'être venu en aide, sans vous je crois que j'aurais passer mes premiers jours ici à l'infirmerie. Bref je vous suis reconnaissante."

Je me releva puis repris avec un aire assez froid et mystérieux:

-"Je me nomme Rayne Dentfire, et à qui ai je l'honneur?"

Je suis une fille assez froide mais c'est ma nature. il faut juste mieux me connaitre pour savoir que je peux être une fille pleine de respect mais qui ne se laisse pas monter sur les pieds. mais j'avoue que je peux être très dangereuse. Je m'approcha du vampire contre le mur puis vers le directeur et lui fit:

-"Bonsoir monsieur le directeur. Mon père vous a annoncé mon arrivé?"

Il me sourit alors que moi je resta froide comme le marbre puis me répondit en hochant la tête positivement:

-"Oui mademoiselle Dentfire. Votre père nous a demander de vous dire quand vous arriverez qu'il était fière de vous d'avoir réussi à traverser le monde seule pendant 12 ans. Même moi je n'en crois pas mes yeux qu'une si jeune fille puisse réalisé un telle exploit pour venir ici. Bravo mademoiselle."

Je me courba une seconde fois pour le remercier puis me releva toujours sans sourire aux coins des lèvres. Je me remis les cheveux en arrière en attendant que les autres me réponde afin de faire plus ample connaissance.

Après ma conversation avec le directeur et après un long silence le jeune homme contre le mure se présenta en ne disant que son nom. Il s'appelle Len.
A force de ne pas l'avoir entendu j'ai cru qu'il avait perdu sa langue ou qu'il était muet et je suis sérieuse.
Bref après cette présentation, les deux autre homme qui accompagnaient Len se présentèrent à leur tour.
Ils étaient aparement ses deux frères.
Il avait bien de la chance ce Len que ces deux frères l'accompagne ici moi j'ai dut me coltiner 12 ans de voyage seule!
Bon ok c'était pour une bonne cause ce voyage.
Cela m'a permis de me perfectionner en arts martiaux et d'aprendre beaucoup de langue comme l'allemand, l'italien, le russe, le latin, le grec, l'espagnole, le chinois et bien sûr le japonnais mais je ne connais que les basses.
Enfin bref ce voyage m'a permis de prendre mon indépendance et de prendre des décisions seules.
Et ce voyage était loin d'être ennuyeux! Tous ces combats contre la nature, les hommes et les animaux! J'adore!
Mais ici dans cette école j'espère qu'il va y avoir de l'ambiance dans cette catégorie!
Mon père m'a parlé d'un professeur de combat! Je crois qu'il va spécialement me plaire celui là!
Mais sinon cette école ne va me servir que pour essayer de calmer ma haine contre les hunters .
Passons! Contre toute attente Len fût presque abandonner par ses frères!
Pas un aurevoir pas de regard triste aucun mot! Non mais c'est quoi ça!
Tu m'étonnes qu'il s'énerve l'autre contre le mur!
Je le comprend! Vive l'esprit de famille! Je suis une fille froide mais j'ai horreure de voir les gens comme cela!
Il faut que je fasse quelque chose! Je voyais dans le regard de Len qu'il n'appréciait vraiment mais vraiment pas être ici. Moi je ne voulais pas non plus trop y aller mais bon si cela fait plaisir à mon père et que moi ça m'apporte quelque chose!
Et ici je vais faire sûrment beaucoup de connaissance!
Je m'approcha d'un pas rythmé vers Len puis posa ma main sur son épaule et lui murura:

-"Je n'ai pas vécu ta vie mais je t'en pris essaye d'oublier ce aurevoir silencieux! Je te propose sois de te défouler sois de te changer les idées avec moi dans un endroit calme. Cela te dit Len?"

Mon regard était toujours froid comme le marbre mais j'étais comme ça quand je ne connaissais pas trop les gens. Pour me drécrocher un sourire tendre il faut aprendre à me connaitre et me comprendre.
ET Len moi aussi je voulais mieux le connaitre, mieux le comprendre car il n'a surement pas vécu un passé facile. Le directeur nous avait laisser seul dans ce gigantesque hall superbement décoré.
Je levais la tête pour observer le plafond! Il est vraiment magnifique lui aussi! Je reprits à haute voix:

-"Superbe ce plafond tu ne trouves pas?"

J'enlevais ma main doucement de l'épaule de LEn puis m'avança vers ma grosse malle.
Je l'ouvris puis en sortis deux poignards que je glissa dans chacune de mes bottes.
Je sortis deux pointes superbement éguissées que je vissa sous mes deux talons puis pris une dague tribal à double tranchants que je glissa sous ma longue cape. Et voila enfin équipée. Je me retourna vers LEn puis lui fit en lui tendant une dague du même genre:

-"Tu l'as veux? Je te l'offre si cela peux te faire parler."

Je me rapprocha de lui en lui donnant l'une de mes armes de collection.
Cette là elle avait dût trancher une dizaine de têtes, étripées une trentaine d'homme ou d'animaux je ne m'en souvient plus trop. Mais je suis sûr d'une chose elle est très tranchante et peut faire beaucoup de dégat. Et puis si Len décide de se défouler sur moi avec mon cadeau de rencontre ba c'est parti pour un combat!

Après mon offrande Len avait l'aire encore plus froid encore plus distant.
Vraiment difficile ce mec! Après m'avoir défier du regard il me balança ma dague à mes pieds.
Il veux mourir lui ou quoi?! Calme Rayne!
Je pris une grande respiration ramassa la dague puis entendis Len me dire d'une voix faible:

- Je n'aime pas qu'on me touche.

Bon je le comprends d'un côté moi aussi quand quelqu'un d'inconnu me touche je réagis plutôt mal même très mal parfois
cela dépend de mon humeur mais si je vois que c'est pour essayer de me remonter le moral ou pour faire plus
ample connaissance avec moi je l'envoie pas bouler!
A ma grande surprise je vis le jeune homme partir en direction des escaliers d'un pas lent.
En voulant le rattraper je me coupa la main à cause d'une visse qui sortait d'un mur.
Je me mis à saigner légèrement. Il manquait plus que ça!
Je me lécha la main afin d'arrêter la propagation de l'odeur du sang dans l'établissement le plus vite possible.
Il n'y avait donc que Len et moi qui avions pu sentir cette blessure en espérant que ce dernier n'a
pas un faible pour cette odeur comme moi. Je m'exclamai d'une voix assez énervée:

-"Mais ils sont vraiment inconscient de laisser une pointe sortir d'un mur comme ça!
Surtout ici! On ne peut compter vraiment que sur nous! "

Je me fis un léger bandage avec mon ruban noir provenant de mes cheveux pour arrêter l'écoulement du sang.
Cette odeur m'avait donner faim!
Terriblement faim. Si un humain serait passé ici il serait reparti avec quelque litre de sang en moins sans aucune
trace grâce à mon pouvoir après pour ce qui est
de sa mémoire il suffit de lui faire perdre connaissance et il oubliera cet instant de festin pour moi. Bref je serra ma blessure
avec mon autre main et une lueur bleu près blanche en sorti après quelques secondes plus aucune trace de blessure!
Si j'aurais été plus en forme je cicatriserais plus vite et n'aurais pas eu besoin de me servir de mon pouvoir comme tout vampire
mais avec mon manque de force c'était le seul recourt. Je tournai mon regard toujours aussi froid vers Len puis repris:

-"Excuse si je t'ai offensé tout à l'heure. Je suis pas très délicate comme fille. Désolé.

C'est super rare que je m'excuse. Ça doit être à cause de la fatigue. Mais bon lui aussi avait l'aire d'être assez crevé!
C'est sûr que ce n'est pas trop le top de se rencontrer dès notre arrivé! Surtout pour moi avec mon entré!
Il vaut mieux se revoir après une bonne nuit de sommeil sinon cela risque de mal tourner!
Et j'espère vraiment que Len n'a pas de gros problème avec l'odeur du sang sinon cela peut vite tourner au vinaigre.